KAMA SOUTRA, OU SOUTRA PAS?
INTRODUCTION NON DENUE D'INTERET, BIEN QUE...
Ö toi, humble visiteur, devant l’intérêt quasi 2BE 3 que t’as manifesté au forum, il est bon d’augmenter ta culture générale par des considérations, disons, plus proches de tes capacités (notions toutes théoriques j’en conviens). Alors, soyons fou, visons grand public, et lançons nous allègrement (mais alors les pieds joints) dans une grande saga digne d’Hollywood ou de TF! sur le summum, que dis je le Nirvana, de la littérature mondiale, le KAMA SOUTRA. Je sens à ton œil pétillant que l’importance de l’instant futur s’estompe devant le présent.
Sachant que tous les jours tu peux consulter une des nombreuses possibilités corporelles au rayon ERO de ce fanzine, je vais m’attacher à la dimension spirituelle et ô combien nécessaire de cette philosophie. Une présentation générale des plus passionnantes va précéder une exploration méthodique et pointilleuse de la chose.
La première apparition en Europe de ce Monument est l’œuvre d’un grand explorateur Sir Richard BURTON (un ROSBEEF à qui on doit aussi la presque découverte des sources du NIL, appelez moi Decaux, Alain Decaux!) en 1883.
D’un séjour en Inde pour justifier le calme pacifisme des sujets de sa gracieuse Majesté, notre petit gars, entre deux massacres, s’est imprégné de la culture locale qu’il n’avait pas encore saccagée (il s’agit tout de même d’un voyage touristique). De retour dans la patrie de Mr Bean, de la vache folle bouillie et des Spice Girls, notre désormais pote a voulu évidemment partager son expérience d’ascète avec ses petits camarades.
D’une philosophie très vaste concernant tout aussi bien l’astrologie, les talismans, la médecine populaire et la magie, Richie ne conserva que le thème érotique et saucissonna le tout sous le nom de KAMA. Et croyez moi si vous le voulez, cette version même épurée n’a pas du tout plus à ses concitoyens (peut être toujours trop compliqués pour eux). D’une discussion transcendantale avec Richie, il m’a demandé de vous transmettre son message pour les générations futures :
" L’absence de tout sentiment de culpabilité et de péché (Tu ne forniqueras point mon enfant…) à l’égard du sexe et le message le plus important que le lecteur moderne peut recevoir du KAMA. Le sexe représente un excellent moyen pour comprendre une autre culture autant que pour comprendre une autre personne ".
Maintenant attachons nous à cette notion de KAMA. Le KAMA est la jouissance d’objets appropriés à travers les 5 sens (l’ouie, le toucher, la vue, le goût, l’odorat) avec la participation de l’esprit et de l’âme. (La première qui chope la différence à gagner un an de bises matinals avec votre serviteur). Cette conscience du plaisir qui naît de ce contact s’appelle, vous l’avez deviné maintenant le KAMA.(il faut que je m’améliore sur les redondances)
Richie s’est inspiré de la version considérée comme la plus complète sur le sujet, due à un écrivain indien exotiquement appelé Mallinaya VATSYAYANA (pour la suite on va l’appeler VASY pour une raison que vous comprenez aisément). VASY, aussi flemmard qu’un étudiant un vendredi après-midi, s’est contenté (c’est déjà pas mal) de piller dans l’œuvre des anciens (vaste patrimoine de l’érotologie hindoue, +2000 ans d’expériences…), le rassembla dans un shaker de sa composition, le touilla violemment et composa pour le bien de l’humanité le KAMA SOUTRA.
Ce joli nom en plus d’être charmant a aussi une signification:" aphorismes de l’amour ". Je sais là vous commencez à être larguer, alors aphorisme signifie " la manière la plus brève d’énoncer un principe ", quand à " amour ", je tiens trop à certaines personnes pour en donner une définition adéquate (ne pas se mouiller est la meilleure façon de rester sec !).
Bon il est l'heure, c’est fini pour les généralités, je vous donne rendez-vous pour le prochain épisode……….les choses sérieuses commencent ! ! ! ! ! ! !
Premier pas...
Toute approche sérieuse est consciencieuse, c'est clair que c'est évident. Je vous avais laissé sur des généralités, et je m'en excuse, il reste des précisions à apporter. Le Kama bien qu'il s'adresse à un public plutôt masculin (plutôt bien adapté à la population surfeuse internaute), s'adresse aussi à un autre type de population, les animaux euuh, je veux dire les douces colombes féminines. Pour une raison toute simple, d'ailleurs VASY nous enseigne : "Les jeunes filles doivent étudier le KAMA avant le mariage et après avec le consentement de leur mari. En effet si une femme se trouve séparée de son mari elle pourra facilement se maintenir grâce à la connaissance. le seul fait de connaître cette science donne un attrait même si elle ne peut être pratiquer que dans certaines circonstances". Je le reconnais l'interprétation d'une telle pensée peut paraitre ambigu, mais ne voyons pas de mauvaises pensées à chaque détour de langage, n'oublions pas qu'il s'agit d'une autre culture.
Maintenons pénétrons dans le lieu du crime. L'endroit idéal pour un dialogue rapproché dans le" langage universel" est une habitation (à préférer aux lieux publics). Mais attention, il ne s'agit pas d'un banal appartement style 9m² version cité U, il doit être aménagé de façons minutieuses. Tout d'abord, l'idéal est qu'il soit occupé par des femmes, avec si possible un beau lit moëlleux (chacun à le droit à son petit confort) à baldaquin (ou lit à multiprise), et suprême luxe recouvert d'un linge blanc immaculé, décoré de guirlandes et de bouquets de fleurs avec 2 coussins l'un à la tête l'autre au pied (ça commence à faire beaucoup...). Mais ce n'est pas tout, comble du raffinnement, il doit y avoir un sofa et un tabouret, notons la présence de préparation servant à parfumer la bouche, de cages à oiseaux, une table à jouer (D'ou la maxime "Petit joueur").
Mais Halte là! Ne nous emballons pas. Avant d'aller plus loin, il faut se Marier." Il n'est pas de relations intimes en dehors du mariage qui est lui même arrangé par la famille (quand maman choisit la seconde moitié de son gosse, on est rarement déçu...). L'inde est divisée en 4 castes et l'idéal est le mariage inter-classe" . Certes il est vrai que la polygamie était de rigueur à cette époque, c'est pourquoi on ne va pas s'étendre sur le sujet (ooouuah le message subliminal..!). Néanmoins, le mariage fait appel à un concept intéressant et non dénué d'intérêt que j'ai envie de vous faire partager. Parmi tous les amoureux d'une jeune fille (qui se doit de porter sa plus belle parure pour aguicher, cela va de soi), le véritable mari est celui qui possède les qualités (je n'ai rien trouver sur les défauts, mais je cherche) qu'elle appprécie, et seul un mari de ce genre a véritablement un ascendant sur elle car il est le mari qu'elle aime (l'homme propose et la femme dispose). Je pense que dans les années 90, on peut étendre le concept du mari à celui de compagnon (pour des raisons fiscales bien évidemment et non par confort personnel cela va de soi!). Mais dis-moi? Comment gagner la confiance d'une jeune fille? AHAH, l'attente augment l'intérêt......
Big "LOVE IS MAN" Rem
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