Les copains d’abord
(Georges Brassens)

 

 

Non ce n’était pas le radeau
De la méduse ce bateau
Qu’on se le dise au fond des ports
Dise au fond des ports
Il navigait en père peinard
Sur la grand mare des canards
Et s’appelait les copains d’abord
Les copains d’abord

Ses fluctuat nec mergitur
C’était pas de la litterature
N’en déplaise aux jetteurs de sorts
Aux jetteurs de sorts
Son capitaine et ses matelots
N’étaient pas enfants de salauds
Mais des amis francos de port
Les copains d’abord...

C’étaient pas des amis de luxe
Des petits castors et Pollux
Des gens de Sodome et Gomorrhe
Sodome et Gomorrhe
C’étaient pas des amis choisis
Par Montaigne et La Boétie
Sur le ventre ils se tapaient fort
Les copains d’abord.

C’étaient pas des anges non plus,
L’évangile ilsl’avaient pas lu
Mais ils s’aimaient toutes voiles dehors
Toutes voiles dehors
Jean, Pierre, Paul et compagnie
C’était leur seule litanie,
Leur crédo, leur confitéor,
Les copains d’abord.

 

Au moindre coup de trafalgard,
C’est l’amitié qui prenait le quart
C’est elle qui leur montrait le nord,
Leur montrait le nord
Et quand ils étaient en détresse
Que leurs bras lançaient des SOS
On aurait dit des sémaphores
Les copains d’abord.

Au rendez-vous des bouts copains
Y’avait pas souvent de lapins
Quand l’un d’entre eux manquait à bord
C’est qu’il était mort.
Oui mais jamais, au grand jamais,
Son trou dans l’eau ne se refermait
Cent ans après coquin de sort
Il manquait encore.
Des bateaux j’en ai pris beaucoup
Mais le seul qui ai tenu le coup,
Qui n’ai jamais viré de bord,
Mais viré de bord.
Navigait en père peinard
Sur la grand mare des canards
Et s’appelait les copains d’abord
Les copains d’abord

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Daniela
(Elmer Food Beat)

 

Moi ce que j'aime chez Daniela
C'est que l'on peut y mettre les doigts
Elle est toujours d'accord
Pour me preter son corps

Hou hou hou

Moi ce que j'aime chez Daniela
C'est que l'on peut s'y mettre a trois
Elle est toujours d'accord
Pour battre des records.

Hou hou hou

Daniela la la la la la la la laaa Oh daniela.
Daniela la la la la la la la laaa Oh daniela.

Ce que Daniela aime en moi
c'est qu'elle aura toujours le choix
Je ferai tout pour lui plaire
Par devant et par derriere

Hou hou hou

Et dans la bouche de Daniela
Et dans la bouche de Daniela
il y a toujours de la place
Pour les copains qui passent.

Hou hou hou

Daniela la la la la la la la laaa Oh daniela.
Daniela la la la la la la la laaa Oh daniela

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La Bamba
(Los Lobos)

 

 

Bamba la bamba la bamba (Ter)
Bamba la bamba la bam’
Para bailar la bamba
Para bailar la Bamba
Se necesita un poco de gracia
Una poco de gracia para mi para ti
Y ariba ariba
Ariba y ariba por ti seré
por ti seré por ti seré
Yo no soy marinero
Yo no soy marinero soy capitan
Yo no soy marinero soy capitan

Bamba bamba (Ad lib.)

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Les sucettes
(Serge Gainsbourg)

 

 

Annie aime les sucettes, les sucettes à l’anis
Les sucettes à l’anis d’Annie
Donnent à ses baisers un goût anisé
Lorque le sucre d’orge, parfumé à l’anis
Coule dans la gorge d’Annie,
Elle est au paradis

Pour quelques pennies
Annie
A ses sucette à l’anis
Elles ont la couleur de ses grand yeux
La couleur des jours heureux

(Bis all.)

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Miss Maggie
(Renaud)

 

Femmes du monde ou bien putains
Qui bien souvent êtes les mêmes,
Femmes normales, stars ou boudins,
Femelles en tout genre je vous aime.

Même à la dernière des connes
Je veux dedier ces quelques vers
Issus de mon dégoût des hommes
Et de leur morale guerrière.

Car aucune femme sur la planète
N’s’ra jamais plus con que son frère
Ni plus fière ni plus malhonnete
A part, peut-être Madame Thatcher.

Femme je t’aime parce que
Lorsque le sport devient la guerre
Y’a pas d’gonzesses ou si peu
Dans les hordes de supporters

Ces fanatiques fous furieux
Abreuvés de haine et de bière
Défiants les crétins en bleu
Insultants les salauds en vert.

Y’a pas de gonzesse hooligan
Imbécile et meutrière
Y’en a pas même en Grande Bretagne
A part, bien sûr, Madame Thatcher.

Femme je t’aime parce que
Une bagnole entre les pognes
Tu n’devient pas aussi con qu’eux
Ces pauvres tarés qui se cognent

Pour un phare un peu amoché
Ou un doigt tendu bien haut
Y’en a qui vont jusqu’a flinguer
Pour sauver leur auto-radio

Le bras d’honneur de ces cons là
Aucune femme n’est assez vulgaire
Pour l’employer à tour de bras
A part, peut-être, Madame Thatcher.

Femme je t’aime parce que
Tu vas pas mourir à la guerre
Parc’que la vue d’une arme à feu
Fais pas frissonner tes ovaires.

Parc’que des les rangs de chasseurs
Qui dégomment la tourterelle
Et occasionnellemnt les boers
J’ai jamais vu une femelle

Pas une femme n’est assez minable
Pour astiquer un revolver
Et se sentir invulnérable
A part, bien sûr, Madame Thatcher.

C’est pas d’un cerveau féminin
Qu’est sortit la bombe atomique
Et pas une femme n’a sur les mains,
Le sang des indiens d’Amérique.

Palestiniens et arméniens
Témoignent du font de leur tombeau
Qu’un génocide c’est masculin
Comme un S.S., un toréro.

Dans cette putain d’humanité
Les assassins sont tous des frères
Pas un femme pour rivaliser
A part, peut-être, Madame Thatcher.

Femme je t’aime, surtout, enfin
Pour ta faiblesse et pour tes yeux
Quand la force de l’homme ne tient
Que dans son flingue ou dans sa queue.

Moi je me changerai en chien
Si je peux rester sur la Terre
Et comme reverbère quotidien
Je m’offrirai Madame Thatcher.

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